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Réalisé par Grégory Cohen et Manon Ott
Projection le 25 novembre 2022 à 18h30
Une barque glisse lentement sur une immense étendue d'eau d'où émergent le toit d'un temple et quelques arbres. Retenues par une trentaine de barrages, dont deux barrages géants, les eaux de la Narmada, l'un des sept fleuves sacrés de l'Inde, ont englouti la vallée. A la surface et sur ses rives errent les «noyés». Privés de terre,
sacrifiés au nom de la démocratie et du progrès, ils crient leur colère.
Réalisé par Ugo Zanutto
Projection le 25 novembre 2022 à 19h30
Dans le bassin minier du nord de la France, Audrey mène des enquêtes paranormales chez des particuliers et sur des friches industrielles. En exerçant cette passion elle perçoit des indices, des signes : il s’est passé quelque chose dans cette région, quelque chose qui a commencé sous terre... Ici la mine c’est fini, mais c’est toujours là : les terrils, les chevalements, les corons et les monuments aux morts occupent à perte de vue le paysage. Mais la jeune femme ne peut se contenter de regarder des vestiges; elle veut comprendre cette vie passée. Pourquoi personne ne lui a jamais raconté? Tous les jours, au milieu de l’immense hypermarché dans lequel elle travaille, Audrey pense à ces galeries abandonnées et condamnées, à ceux qui y ont travaillé. Elle décide de fouiller ce passé obscur, et de voir si, à l’aide du paranormal, quelqu’un ou quelque chose est encore là pour répondre à ses questions.
Réalisé par Florence Lazar
Projection le 26 novembre 2022 à 18h30
125 hectares, c’est la superficie du terrain occupé illicitement depuis 1983 par un collectif d’agriculteurs au Morne-Rouge, dans le nord de la Martinique. Membre fondatrice de ce collectif, Véronique Montjean témoigne de l’histoire de cette occupation tout en travaillant à la récolte de tubercules de dachines dans son champ.
En prenant possession de ce qui était à l’époque une terre en friche, les agriculteurs ont avant tout cherché à contrer le développement de projets immobiliers qui menaçaient de réduire progressivement les terres exploitables de l’île. Depuis, le collectif favorise une agriculture de subsistance fondée sur la biodiversité, par la rotation de cultures locales capables d’assurer des ressources alimentaires en cas de crise ou de catastrophe naturelle. Leur parti pris agricole et politique s’oppose naturellement à la monoculture de la banane mise en place par l’Hexagone. Destinée à l’exportation, cette monoculture occupe 80 % des terres agricoles de l’île. Elle est en outre à l’origine de la pollution à la chlordécone d’une grande partie des sols et des rivières. Cet insecticide cancérigène, aujourd’hui interdit par la convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants, a été utilisé de manière intensive pour lutter contre le charançon du bananier dans les Antilles françaises de 1972 à 1993. Cette pollution aura des conséquences sur l’écosystème et la santé des habitants de la Martinique pour encore des générations. Le projet porté par le collectif du Morne-Rouge n’en apparaît que plus nécessaire, d’autant que les parcelles qu’il cultive ont pu échapper à la contamination.
Réalisé par Juliette Guignard
Projection le 26 novembre 2022 à 20h
Camille est devenue paysanne, comme on dit de quelqu’un vivant avec le pays. Elle a choisi la Creuse, une terre rude et souple, laborieuse et lumineuse. Elle éprouve un rejet grandissant des normes agricoles qui contrôlent sa production. Élever ses trois enfants, prendre soin de ses animaux et de ses plantes, sera toujours plus important que le rendement. En miroir, les enfants apprennent aussi à faire des choix devant les normes que leur impose l'école.
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